1. |
la confiture
04:55
|
|||
La confiture
La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous de la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans le pain
Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés
Faudrait contrôler sa tartine
La tenir droite exactement
On la met en bouche elle s'incline
Ça coule irrémédiablement
Et ça vous coule dans la manche
Et ça vous longe le pourpoint
De l'avant-bras jusqu'à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin
Et quand ça coule pas ça tombe
Le pain s'écrase entre les doigts
Ça ricoche et puis ça retombe
Côté collant ça va de soi
Au moment de passer l'éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s'étend
C'est pour ça qu'y en a qui préfèrent
Manger de la crème de marrons
Ça colle au pain c'est sans mystère
C'est plus commun mais ça tient bon
La confiture qui dégouline FIN
Qui coule coule sur les mains
Qui passe par les trous de la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans le pain
|
||||
2. |
Au clair de la lume
05:17
|
|||
Au Clair de la lume
1.
Au clair de la lune,
Mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte,
Je n'ai plus de feu ;
Ouvre-moi ta porte,
Pour l'amour de Dieu.
2.
Au clair de la lune,
Pierrot répondit :
« Je n'ai pas de plume,
Je suis dans mon lit.
Va chez la voisine,
Je crois qu'elle y est,
Car dans sa cuisine
On bat le briquet. »
3.
Au clair de la lune,
L'aimable Lubin
Frappe chez la brune,
Ell' répond soudain :
— Qui frapp' de la sorte ?
Il dit à son tour :
— Ouvrez votre porte
Pour le dieu d'amour !
4.
Au clair de la lune,
On n'y voit qu'un peu.
On chercha la plume,
On chercha le feu.
En cherchant d'la sorte,
Je n'sais c'qu'on trouva ;
Mais je sais qu'la porte
Sur eux se ferma... Au clair de la lume…
|
||||
3. |
sus la mé
05:10
|
|||
Couplets
1La mer c’est vraiment superbe,
Et je l'aime bien par beau temps
L’été, elle borde l’enclos en herbe,
La vague s’endormant mollement.
Mais quand elle se fâche la vilaine!
Et qu’on entend de nos demeures
La grosse voix de la sirène
Nous en avons quasiment peur.
Refrain
Quand je suis au rivage
Bien tranquille, êtes-vous comme moi ?
Je pense à ceux qui voyagent
Qui voyagent au loin sur la mer
Qui voyagent au loin, qui voyagent
au loin sur la mer.
2J’aime bien les jours de fête
Quand nos bateaux sont à quai
A l’abri de la tempête
A Cherbourg comme au Béquet
C’est là qu’ils sont le mieux sans doute
Des trois couleurs pavoisés.
Mais de nuit, dans la Déroute
Hélas !qu’est-ce qu’ils sont exposés !
3 Quand elle saute par dessus la digue
Dont elle fait trembler les poteaux
Quand le vaisseau à l’ancre fatigue
Vraiment, je pense à ces matelots;
Reverront-ils leurs villages
Et pourront-ils y atterrir ?
Il y a de si mauvais parages
Depuis Barfleur jusqu’à Goury.
4J’ai deux fils dans la marine
Deux forts et hardis gaillards
L’un s’en revient de Cochinchine
L’autre de Madagascar.
Ils rentrent leur corvées faites;
En y repensant je n’en reviens pas !
Comme je plains sans les connaître
Tous ceux qui sont restés là-bas !
|
Streaming and Download help
If you like élektron, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp